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Como brota la muerte, brota la vida

Como brota la muerte, brota la vida explore les pulsions de vie et de mort qui façonnent les activités humaines. La conscience angoissante de la mort conduit l’individu à une recherche du bonheur qui se manifeste par une accumulation individualiste de biens de consommation et d’expériences. Notre fascination pour la « nouveauté » et les stimulus artificiels nous enivrent au point de fermer les yeux sur les dommages indélébiles qu'ils causent à l’écosystème et les formes d’exploitation qui en découlent. Nos besoins primaires se sont transformés en désirs vers des objets spécifiques qui ne finissent jamais de nous combler complètement. Nous pensons qu’ils améliorent notre niveau de vie. Mais cette amélioration est-elle réelle ? Quand jouer au loto, scroller sur une application de rencontre ou prendre le large sur un bateau de fortune sont la preuve que l'espoir meurt en dernier.

Inspirées de la vie quotidienne sur l'île Ayiti (actuelle République Dominicaine), les œuvres dialoguent avec un phénomène mondial que l'historien Fressoz appelle le « thanatocène ». Ce concept décrit l’époque actuelle, marquée par une tendance destructrice intensifiée. Dans les conflits récents, l’objectif n’est plus seulement de neutraliser l’adversaire, mais de provoquer des pertes humaines sans précédent et de détruire son environnement (écocide). Dans le contexte insulaire, éloigné des principaux événements belliqueux de ce siècle, cette imbrication entre pulsion de vie et pulsion de mort se manifeste sous des formes moins évidentes que l’exposition met en exergue.

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©2024 par Coline Renard

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